lundi 9 janvier 2017

Là où se croisent quatre chemins - Tommi Kinnunen

1895-1996. Au cœur de la Taïga finlandaise, un siècle d’histoire familiale se noue à travers les destins de quatre personnages. Maria, la grand-mère, sage-femme qui, au début des années 1900, élève seule sa fille Lahja avec une fierté et une indépendance revendiquées. Lahja qui, contrairement à sa mère, n’aura de cesse de chercher à fonder un foyer. Onni, son mari, revenu de la guerre en héros mais porteur d’un lourd secret, ne pourra malheureusement jamais lui offrir le bonheur auquel elle aspire. C’est finalement leur belle-fille Kaarina qui lèvera le voile sur les non-dits et les silences profondément enfouis depuis des décennies.

Quatre portraits pour une seule et même famille, quatre portraits pour déployer une fresque à la fois intime et universelle. Quatre personnages et trois générations, chacun ayant droit à une partie bien distincte. Au fil de courts chapitres le lecteur découvre des dates fondatrices, des lieux et événements importants ayant jalonné leur histoire individuelle et commune. Le changement de personnage ne fait pas forcément revivre les choses avec un point de vue différent, il apporte au contraire les pièces manquantes du puzzle. C’est toute la force et la finesse de ce premier roman à la narration redoutable d’efficacité et d’intelligence.

Tommi Kinnunen retrace un siècle mouvementé de l’histoire finlandaise marqué par les ravages de la seconde guerre mondiale. Il dresse de touchants portraits de femmes mais offre paradoxalement à son texte l’éclairage le plus inattendu à travers la figure d’Onni, mari et gendre mystérieux qui « s’était marié comme il se doit, avait eu deux enfants. Fait la guerre comme tout le monde. Qu’avait-il fait de mal ? Ce n’est pas de cette vie qu’il voulait ».

J’ai tout aimé dans ce roman, l’écriture, la construction, l’ambiance glaciale d’une pays couvert de lacs et de forêts, un peuple taiseux aux mœurs conservatrices dont il est difficile de s'affranchir. Décidément, la littérature nordique ne cessera de me surprendre (et de me ravir au plus haut point !).

Là où se croisent quatre chemins de Tommi Kinnunen (traduction de Claire Saint-Germain). Albin Michel, 2017. 350 pages. 22,00 euros.




dimanche 8 janvier 2017

Égratignures - Simon Hureau

J’aime bien les nouvelles en BD. L’exercice n’est pas simple et peu d’auteurs s’y frottent. Chabouté par exemple est un maître du genre, ses Fables amères sont des bijoux de concision et d’efficacité. Simon Hureau décline dans ce recueil sept variations autour de l’enfance. Certaines se déroulent au début du 20ème siècle, d’autres de nos jours avec des enfants esclaves ou un gamin des rues dans un pays qui pourrait être la Mongolie. Une enfance souvent meurtrie par les adultes et des situations plus ou moins tragiques mais jamais sordides.

Le titre est parlant, il annonce des blessures pas forcément superficielles mais qui ne laisseront pas non plus de traces indélébiles, des blessures qui participent à la formation de petits êtres en devenir. Dans ces morceaux de vie, Simon Hureau met en avant l’ingénuité et la réflexion, il cherche le positif dans un tableau plutôt sombre et fait en sorte que chacun de ses récits se termine bien.



Racontées à la première personne, les histoires expriment le ressenti profond du narrateur, sans distance ni jugement venus de l’extérieur, dans une forme proche du journal intime. Pas de cases clairement dessinées, pas de dialogue, un trait rond reconnaissable au premier coup d’œil et un noir et blanc somptueux, Simon Hureau signe un recueil touchant qui s'aventure sur le chemin ô combien tortueux des moments clés de l'enfance, de ceux qui posent les jalons d'une future vie d'adulte. L'exercice est périlleux mais parfaitement maîtrisé. Et l'objet-livre (format carré, dos toilé) est superbe, ce qui ne gâche rien.

Égratignures de Simon Hureau.  Jarjile éditions, 2015. 120 pages. 18,00 euros.


Une lecture commune que j'ai le plaisir de partager avec Mo, fan absolue du travail de Simon Hureau.
Son avis ici.




vendredi 6 janvier 2017

Parmi les loups et les bandits - Atticus Lish

Elle est arrivée en Amérique en passant par le Mexique. Chinoise de confession musulmane, sans papiers ni contacts avec sa communauté, Zou Lei débarque à New-York après un an de prison. Boulot minable à Chinatown payé bien en dessous du minimum légal, logement dans un dortoir exploité par un marchand de sommeil, incertitude liée à sa condition de clandestine, Zou Lei s’accroche, se bat pour survivre, prête à toutes les concessions et à tous les sacrifices pour se construire un avenir.

Lui revient d’Irak. Il y a vu des horreurs. En a commis aussi. Il descend du bus son sac sur le dos et trouve une chambre à louer dans un sous-sol du Queens. Skinner est en plein stress post-traumatique, hanté par des visions de corps déchiquetés sous la mitraille. Insomnie, paranoïa, dépression, il noie son mal être dans l’alcool et parcourt la ville sans but.

Ils se sont rencontrés par hasard et ont partagé leurs angoisses. Ils se sont accrochés l’un à l’autre pour ne pas sombrer. Ils ont osé tirer des plans sur la comète malgré leurs situations précaires, malgré l’évidence de la chute à venir…

Je ne suis pas un adepte de l’emphase, je ne suis pas du genre à m’emballer facilement (enfin je crois) mais je n’hésiterais pas une seconde à qualifier ce premier roman d’exceptionnel. Même si je sais d’avance qu’il ne plaira pas à tout le monde et que les amateurs de psychologie n’y trouveront pas leur compte.

Car Atticus Lish s’en tient aux faits. Sans juger, sans interpréter. Il montre ce que font les personnages et laisse au lecteur le soin d’en déduire ce qu’ils sont. En multipliant les descriptions, il sait que les postures, les attitudes, les dialogues se suffisent à eux-mêmes. Skinner va mal, Zou Lei est terrorisée, il est en colère, elle souffre. Pas besoin d’entrer dans leurs pensées, de les décortiquer. J’adore cette manière « factuelle »de raconter une histoire, cette littérature quasi documentaire. C’est une écriture à la fois très orale et très visuelle, brute, organique, rugueuse, spontanée. Le chapitre entier consacré à l’errance nocturne et hallucinée de Zou Lei dans un New-York stupéfiant de réalisme est à ce titre un modèle du genre. D’ailleurs, la ville est tout sauf un simple décor, c’est le troisième personnage principal du roman, un personnage aussi violent qu’indifférent au sort des sans grades arpentant ses rues.

Parmi les loups et les bandits n’est pas une histoire d’amour, le Queens n’est pas Vérone. Ces deux-là s’apprécient, c’est une certitude, ils partagent une réelle affection, ils ont des relations sexuelles, ils ont trouvé en l’autre le contrepoids à une irrespirable solitude. Ni plus ni moins : « A leur retour, ils vacillèrent une fois de plus au bord de la tristesse. Il lui demanda s’ils pouvaient s’allonger sur le lit et se serrer dans les bras jusqu’à ce qu’elle doive partir. Ils restèrent enlacés pendant un assez long moment, la lampe de chevet toujours allumée pour le réconfort. […] Je t’aime, dit-il. Elle ne répondit pas et il se demanda si ces mots sonnaient aussi creux pour elle que pour lui ».

C’est un roman fabuleux, tout en tension, asphyxiant. Un roman profondément urbain, le roman du peuple d’en bas, une plongée dans le quart monde new-yorkais qui braque les projecteurs sur la misère sans misérabilisme. Un univers où le quotidien est une lutte sans fin, où la désillusion prendra toujours le pas sur l’espoir. C’est pour moi le portrait le plus juste de ce qu’est une vie de clandestin dans l’Amérique de l’après 11 septembre. Couronné par le prestigieux Pen/Faulkner Award, Parmi les loups et les bandits a été salué par le jury comme une œuvre qui « fouille et met en lumière une Amérique vaste et traumatisée, qui vit, travaille et aime aux portes du palais ». Un palais dont Zou Lei et Skinner ne monteront jamais les marches, pas la peine d’être devin pour imaginer la fin de leur histoire.

Incontestablement mon plus gros coup de cœur en littérature étrangère de l’année 2016 (juste devant Anatomie d’un soldat, c’est dire).

Parmi les loups et les bandits d’Atticus Lish (traduction de Céline Leroy). Buchet Chastel, 2016. 560 pages. 24,00 euros.





jeudi 5 janvier 2017

Le garçon - Marcus Malte

Le garçon est un héros sans nom ni voix. Un enfant sauvage élevé par sa mère au fin fond de la Provence, près de l’étang de Berre. A la mort de sa génitrice, il quitte sa terre natale et découvre pour la première fois ses semblables. Livré à lui-même, ne connaissant rien des usages du monde, le garçon parcourt avec innocence le début du 20ème siècle, d’un hameau perdu aux champs de foire, d’une vie de bohème aux grands boulevards parisiens, des tranchées de la Grande Guerre au bagne de Cayenne et à l’Amazonie.

En chemin il découvre l’âpreté d’une vie de rien, la bonhommie d’un lutteur invincible, la bienveillance d’un notable et la passion brûlante de sa fille, la douleur de la perte, l’horreur de la guerre. Au fil des pages affleure l’éveil d’une conscience, conscience d’une âme pure appréhendant le monde « civilisé » dans toute son horreur et sa complexité.

Pfff, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Le garçon m’a laissé sur le cul. A la fois conte cruel et roman d’apprentissage, ce récit hypnotique est porté par le désenchantement, traversé par une mélancolie poétique doublée d’une profonde réflexion sur l’humanité. C’est un récit fleuve qui ne cesse de gagner en puissance, à l’écriture tantôt lyrique, tantôt nerveuse,  toujours tenue. Une écriture en demi-ton, « à l’oreille », d’une sonorité délicieusement musicale, si caractéristique de Marcus Malte.

Il lui aura fallu cinq ans pour venir à bout de ce roman-monde plein de souffle à la trame narrative ample, ambitieuse, loin, si loin du minimalisme ambiant et des geignardises nombrilistes de la littérature française actuelle. Mon plus gros coup de cœur de la rentrée littéraire, sans discussion possible. Je l’ai lu début août. Cinq mois plus tard, pas besoin de le rouvrir pour rédiger ce billet, je m’en souviens comme si c’était hier. C’est pour moi la marque des grands livres, des rares livres qui marquent de façon indélébile une vie de lecteur.

PS : Pour tout vous dire et au risque de spolier, si j’ai tout aimé dans ce roman, j’ai particulièrement apprécié sa conclusion. Le retour à l’état originel, animal. Le retour à la solitude, celle qui nous habite à la naissance et face à laquelle on se retrouve au moment de fermer les yeux pour la dernière fois. Entre les deux, les rencontres, l’amitié l’amour, les conflits, les bons et les mauvais moments passés dans la communauté des hommes. Mais au final le garçon est seul, il quitte cette humanité qu’il a eu tant de mal à atteindre, à apprivoiser, à comprendre. Parti de la sauvagerie, il y retourne sans regret, apaisé et serein. J’ai adoré cette façon imparable d’achever une si belle histoire.

Le garçon de Marcus Malte. Zulma, 2016. 544 pages. 23,50 euros.


Une lecture commune prévue de longue date et partagée avec la douce Moka. Après Blast et Confiteor, j'ai la chance de découvrir à ses cotés un troisième titre inoubliable. Et je sais d'avance que l'on ne s'arrêtera pas à trois.





mercredi 4 janvier 2017

Jamais je n’aurai 20 ans - Jaime Martin

Juillet 1936. Franco et les généraux putschistes lancent le coup d’état qui fera de l’Espagne une dictature militaire trois ans plus tard, après la capitulation des forces républicaines. Au début de la guerre civile, Isabella, la grand-mère de Jaime Martin, a tout juste 20 ans. Couturière illettrée, elle fréquente une bande de jeunes de son âge portés par les idéaux libertaires. Son futur époux, Jaime, s’est engagé dès le début du conflit dans une unité d’artillerie républicaine. Au moment où la dictature s’installe, tous deux vivent chichement (et dangereusement) grâce, entre autres, à la contrebande de tabac. Après la naissance de leurs deux premières filles (ils en auront trois), ils se lancent dans la récupération de bouteilles vides qu’ils revendent aux pharmacies et aux viticulteurs. Une petite entreprise qui prospère rapidement, même si le passé républicain du couple laisse planer sur leur quotidien un danger aussi insidieux que permanent.

Magnifique regard porté par l’auteur sur ses grands-parents et leur douloureuse histoire. Il met en lumière leur engagement politique, les épreuves auxquelles ils ont dû faire face et leur abnégation pour offrir à leurs enfants les meilleures conditions de vie possibles malgré une situation critique, sans pour autant en faire des héros, sans tomber dans l’exercice d’admiration. Le sujet est traité avec pudeur et délicatesse, en dehors de tout jugement, de tout parti pris. Jaime Martin dit la guerre avec une grande justesse, il dit la peur, l’horreur des combats et des exécutions sommaires, les privations, les humiliations, l’angoisse, les petits moments de bonheur, le pays écrasé par la botte fasciste, une jeunesse éprise de liberté dont les rêves ont été brisés.

La narration, respectant la chronologie des événements, reste d’une parfaite lisibilité grâce à un découpage et un dessin à la fois sobres et efficaces. « Jamais je n’aurai 20 ans » est un remarquable travail de mémoire utilisant l’histoire familiale pour offrir un témoignage à la portée universelle. Un très grand album.

Jamais je n’aurai 20 ans de Jaime Martin. Dupuis, 2016. 120 pages. 24,00 euros.



Toutes les BD de la semaine
 sont aujourd'hui chez Moka














mardi 3 janvier 2017

Noir d’ancre : Le prix de la nouvelle érotique

Un recueil regroupant la nouvelle gagnante du prix de la nouvelle érotique 2016 et dix autres textes sélectionnés par le jury. Créé par les Avocats du Diable, le Prix de la Nouvelle Érotique propose d’écrire une nouvelle inédite à l’occasion du passage à l’heure d’hiver. Une seule nuit donc pour rédiger une histoire et l’envoyer par mail impérativement avant 7h00 le lendemain matin. Un défi littéraire s’accompagnant d’une double contrainte (contexte de situation et mot final identique pour tous, tirés sous contrôle d’huissier) afin d’obliger chaque participant à développer un imaginaire de circonstance.

Pour cette première édition, la double contrainte était « Jamais sans toi, peut-être avec un autre » et le mot final « Ancre ». Entre le samedi 24 octobre 2015 à 23h59 et le dimanche 25 à 7h00, 242 participants se sont pliés au jeu et ont rendu leur copie. Six mois plus tard, le jury annonçait le nom de la lauréate, Isabelle Cousteil, pour son texte « Noir d’ancre ».

Honnêtement, l’histoire gagnante n’est pas ma préférée, loin de là même. Très peu d’érotisme, une esthétique très 19ème siècle avec une petite touche de fantastique en conclusion qui ne m’a pas fait le moindre effet. Après, j’ai beaucoup apprécié l’éclectisme des choix du jury. La variété est de mise et c’est un vrai plaisir de découvrir le classicisme un peu cliché mais efficace de Gilles Milo-Vacéri, l’originalité de Robert Louison avec sa variation autour du potentiel érotique du Petit Larousse, la surprenante chef d’orchestre d’Anne Bourrel, l’amant toujours prêt à se mettre en route de Sylvie Sanchez et même le SM assez poussé mais fort bien mené de Daniel Nguyen. Seul Régis de Sà Moreira et son anecdotique « Va-et-vient » m’ont semblé un cran en dessous.

Et mes lauréats rien qu’à moi ? Et bien j’aurais du mal à départager deux textes qui m’ont vraiment emballé. D’abord le très beau « Kundalini » de Diniz Galhos traitant le thème de la vieillesse tout en sensibilité. Ensuite le saphisme chic, élégant et très émoustillant de Catherine Verlaguet, une auteure de théâtre que j’apprécie depuis quelques années maintenant.

En tout cas, compte tenu des contraintes imposées par le règlement, je salue la qualité des textes produits. L'exercice n'était vraiment pas simple, le résultat est d'autant plus remarquable, au moins pour les onze nouvelles contenues dans ce recueil.

Noir d’ancre : Le prix de la nouvelle érotique. Au Diable Vauvert, 2016. 155 pages. 12,00 euros.










lundi 2 janvier 2017

Le bon fils - Steve Weddle

Le fin fond de l’Arkansas, Roy y revient après dix ans de taule. Personne n’a oublié ce qui l’a envoyé derrière les barreaux. Personne n’est décidé à lui pardonner. Roy trouve refuge chez sa grand-mère. Il est prêt à se racheter une conduite, prêt à tout faire pour ne pas replonger. Mais en dix ans le bled paumé où il a grandi a bien changé. La crise a laissé des traces, la misère gagne du terrain chaque jour, les drogues et l’alcool font des ravages et chacun tente de s’en sortir comme il peut, quitte à dangereusement flirter avec l’illégalité. Et Roy, malgré ses bonnes intentions, ne va pas faire exception à la règle.

Un roman qui déstabilise. Sa construction décousue m’a d’abord fait penser à un recueil de nouvelles. Le lieu reste en permanence le même, on retrouve des personnages d’un chapitre à l’autre et Roy fait le lien entre des textes de prime abord disparates. Au final la cohérence est bien là mais il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Pour le coup, il vaut mieux l’avaler d’une traite plutôt que de morceler la lecture afin de ne pas perdre le fil.

 La narration est donc ambitieuse mais elle demande de l’attention.  C’est sans doute ce qui à péché me concernant,  je n’ai pas su me rendre suffisamment disponible pour profiter d’une histoire dans laquelle j’ai peiné à me plonger totalement. Et puis je dois me rendre à l’évidence, j’ai trop lu de romans se déroulant dans l’Amérique rurale dernièrement (Viens avec moi, Corrosion, Les maraudeurs, Pottsville, Là où les lumières se perdent),  j’y retrouve toujours les mêmes ambiances et les mêmes types de personnages, voire d’intrigues, ce qui à la longue devient lassant. Clairement, ce n’était pas le bon moment pour déguster ce Bon fils dans les meilleures conditions. Impossible cela dit de nier que ce premier roman est pétri de qualités. D’ailleurs le tout premier chapitre, isolé du reste, ferait une nouvelle absolument sublime.

Le bon fils de Steve Weddle. Gallmeister, 2016. 215 pages. 20,00 euros.




jeudi 29 décembre 2016

Bilan romans 2016

87 romans avalés en 2016. Beaucoup de textes courts mais aussi quelques pavés. Bien plus que d’habitude d’ailleurs. Et ma plus belle lecture de l’année en est justement un, de pavé. Pour le reste, j’en suis resté aux fondamentaux : auteurs chouchous, premiers romans, goût prononcé pour les littératures américaines, japonaises et nordiques, nouvelles, recherche de textes qui grattent et qui piquent, un poil d’érotisme et de jolies découvertes dues aux recommandations des copines.

Au final, malgré une certaine lassitude ces dernières semaines, le bilan reste très positif :
(et comme toujours il suffit de cliquer sur les couvertures pour lire mon avis complet)




Le chef d’œuvre




La crème de la crème












Des premiers romans français


http://litterature-a-blog.blogspot.fr/2016/01/en-attendant-bojangles-olivier-bourdeaut.html








Des premiers romans étrangers








Des romans venus du froid











http://litterature-a-blog.blogspot.fr/2016/12/la-faim-blanche-aki-ollikainen.html


L’Amérique, l’Amérique












De bonnes nouvelles




http://litterature-a-blog.blogspot.fr/2016/01/jenvisage-de-te-vendre-jy-pense-de-plus.html






Le premier roman de la copine que j’ai tant aimé































mercredi 28 décembre 2016

Bilan BD 2016

Plus de 150 BD lues cette année. Des déceptions, des satisfactions, des confirmations, des « peut mieux faire », des divines surprises. Des auteurs retrouvés avec le même plaisir, de nouvelles plumes, des vieux routiers qui feraient mieux de lever le pied. Une production foisonnante, incroyablement diversifiée, de l’adaptation de roman à la série « classique », du roman graphique à la BD jeunesse, de la biographie à l’autofiction, de l’humour à l’aventure, des vieux héros revisités aux petits nouveaux qui s’affirment. J’ai eu la chance de lire en 2016 un chef d’œuvre et cinq albums d’une exceptionnelle qualité. Et tant d’autres choses encore que mon année BD méritait un (très) large tour d’horizon.


(comme d'hab, pour lire mon avis complet, il suffit de cliquer sur les couvertures)


Le chef d’œuvre



La crème de la crème













Riad mon héros





Fabcaro forever






Zidrou le stakhanoviste









La BD jeunesse au top










Les vieux héros revisités












Les cadeaux des copines qui m’ont comblé













Ces albums tant aimés dont je n’ai pas parlé